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Doit-on donner une leçon à l'Éducation française ?

Doit-on donner une leçon à l'Éducation française ?
  • Ce blog débat sur l'aspect et l'organisation actuelle du système éducatif français. De nombreux articles, tournant autour du thème de l'Éducation, abordent plusieurs sujets faisant apparaître les polémiques, discussion, inégalités...
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17 avril 2018

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15 avril 2018

Sources documentaires

Articles de périodiques et revues de presse

- KAMMERER Béatrice. Éduquer avec bienveillance. [Magazine]. Sciences Humaines [n°293 de juin 2017]

- MOLENAT Xavier et GRIMAULT Vincent. École : peut-on encore réussir sans argent ? [Magazine]. Alternatives économiques [n°360 de septembre 2016]

- ROBAULT Adélaïde et HENDRICKS Karine. École : pourquoi la France peine-t-elle à innover ? [Magazine]. Ça m'intéresse [n°415 de septembre 2016]

Livre

- MEIRIEU Philippe. Apprendre... oui, mais comment ? [Livre]. Collection Pédagogies [Février 1993]

Supports électroniques

- BEAUJOUAN Jean, BERTIN-MOUROT Bénédicte et FÉLIN Pierre. L'éducation des jeunes à l'argent : les enjeux, les méthodes, les contenus. [On-line]. Sciences PO [2013-2014]   

- BENTURA Stéphane. Stress scolaire, l'obsession de l'excellence. [Vidéographie]. Arte France, [03/04/2018] Internet : <URL / https://www.youtube.com/watch?v=_aiwXJ39Id4

- RANDRIASOA Mamy. Comment éduquer l'enfant en ce qui concerne l'argent de poche ? [On-line]. Education Enfant [4 juin 2015]

15 avril 2018

Conclusion

Après cet examen analytique de la situation du dispositif éducatif français, je peux en conclure qu’un déséquilibre social régit fortement ce système. Trop d’injustices persistent et l’on se rend compte que les mesures prisent par l’Etat français vont de la direction de les réduire. L’argent est le facteur récurent, comme dans de nombreux cas, mais il est succédé d’un problème de méthode et de techniques pédagogiques. Cependant, des alternatives peuvent venir à bout des problèmes mais faut-il encore arriver à les développer. La tâche n’est pas impossible puisque certains des pays européens ont réussi à trouver une stabilité de leur système éducatif.

J’engagerai le débat sur le monde du travail et l’égalité homme/femme. Celui-ci montre que les parcours scolaires sont identiques mais qu’arrivé dans le monde professionnel d’autre problématiques apparaissent. En effet, on trouve des métiers où selon le sexe il est très dur d’y faire son entrée en matière (hôtesse de l’air, pilote d’avion dans l’armée, sage-femme, conducteur routier…). Il y a aussi la question polémique des salaires à statut égale, celui des femmes est inférieur. Le chômage est encore plus élevé chez les femmes etc. Dans cette partie introductive, je me pencherai aussi sur les mesures mises en place pour réduire ce phénomène.

15 avril 2018

Créer un institut de recherche pédagogique : une clé du succès ?

Aux vues de l’étendu des problèmes, polémiques, réputations que le système éducatif français subit, une idée de création d’un centre de recherche et développement (R&D) a surgi dans la presse. Ce pôle de R&D de l’enseignement serai sous tutelle du ministère, de l’éducation nationale en partie, serait un outil et une solution innovante pour faire avancer l’Éducation française. Il aurait pour vocation de remettre en cause ou approfondir les méthodes d’aujourd’hui et changer les habitudes qui commencent à vieillir. Inventer, réformer, innover, créer, évoluer, améliorer : toutes les solutions seraient à l’étude et menaient à expertise. Une augmentation des heures de formations, une révision des programmes scolaires, des méthodes plus souples, des activités pluridisciplinaires sont d’autant d’idées à analyser.

Les établissements agricoles, qui sont eux sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, marque déjà un avancement dans cette idée de projet. Effectivement, ces établissements ont déjà intégré des techniques, méthodes, outils innovants. Par exemples, des heures de cours pluridisciplinaires ont été intégrées aux emplois du temps. Ces approches montrent que ce centre de R&D est au goût du jour mais que son projet est par encore lancé par manque d’ambition de changement.

15 avril 2018

L’apprentissage en milieu formatif : une solution ?

Ce type de parcours scolaire, en alternance entre cours théoriques et stages en entreprise, est victime d’un préjugé assez condescendant.  Il s’apparente à envoyer les élèves qui ne réussissent pas (« les moins bons ») dans ce type d’orientations scolaires. L’apprentissage est désigné comme un enseignement professionnel car il apporte les clés et outils nécessaires pour entrer dans le monde actif après la formation. Les parcours, plus classiques, sont déterminés comme enseignement général. Mais, l’idée connotée négativement se fait-elle que part jeu de langage et abus de termes appropriés ?

michaelnezet.wordpress.com

Il faut savoir tout d’abord que l’apprentissage professionnel passe aussi par une acquisition de bases solides et de fondamentaux. On peut rejoindre ces filières, au caractère spécialiste pour un domaine, à la fin du secondaire, de la 3ème. Ainsi depuis l’entrée obligatoire dans l’éducation d’un sujet au CP jusqu’à son passage post-brevet (avec son acquisition ou non), il a déjà acquis des connaissances robustes et stables. La spécification pour un secteur d’étude ne se fera qu’à ce moment-là. Par ailleurs, il existe une grande diversité de domaine de spécification. On trouve, entre autres, les métiers dans l’alimentation, les travaux publics, l’hôtellerie, etc. Mais dans ces secteurs, il ne faut pas que posséder les bras et la technicité gestuelle, certes qui doivent être performants. Il faut aussi des compétences scientifiques, des connaissances intellectuelles, … C’est pour cela, que l’apprentissage professionnel passe aussi par la maîtrise de la langue (à l’oral comme à l’écrit), le savoir scientifique, les connaissances culturelles et historiques, etc.

Prenons un exemple représentatif, peut-être insensé pour certains, mais qui illustre bien le schéma d’action de l’enseignement professionnel. Il s’agit de la prise en main et de la réussite à tenir sur un vélo pour un jeune. Dans cette illustration, le jeune cycliste est associé à l’élève en apprentissage et le vélo aux métiers dans lequel il désire se spécifier. Les parents sont ses professeurs. Plaçons-nous dans 2 contextes différents :

- pour commencer, une famille qui va d’abord enseigner à son gamin les éléments constitutifs du vélo et leur fonctionnalité avec le frein, les pédales, le guidon… Le sujet aura déjà un aperçu psychique qui constituera les bases intellectuelles. Ensuite, viens au tour de la mise en garde de la chute. L’explication de la notion d’équilibre apportera un savoir scientifique, tout comme l’utilité des freins par leur agissement. Viens au tour de la pratique concrète. Le jeune va alors monter sur le vélo et être aidé par ses parents pour obtenir la technicité. Certes, il ne va pas savoir manipuler son deux roues avec aisance et facilité mais, plus il va s’essayer, plus il va s’améliorer. La chute, dans ce cas, constitue un échec instructif pour l’enfant qui ne va pas abandonner.

- dans un second temps, une famille qui agira selon la même procédure mais qui ôtera l’étape de la pratique concrète sera confrontée à une autre issue. Si le gamin reçoit des connaissances encore plus poussées sur l’anatomie du vélo, son fonctionnement général et spécifique, … Alors la première fois qu’il montera sur un vélo sans être accompagné, il chutera immédiatement. Il réessayera certainement quelques fois, mais l’issue ne pourra en être changée, car le manque de soutien d’un éducateur causera son abandon total.

Ainsi, à travers cet exemple, les atouts éducatifs d’un apprentissage en alternance se sont manifestés. Il faut ainsi retenir que les parcours à visée professionnelle sont tout aussi efficaces. Mais je dirai qu’ils sont faits pour des étudiants ayant un manque de confiance en leur capacité et qui doivent être encouragés et sollicités pour leurs actions. Les apprentissages plus « généraux » restent tout autant intéressants. C’est par la création du bac pro que ces filières ont surtout pris de l’envergure. Un développement dans le système éducatif a donc amélioré la situation. Mais, le dispositif français manque-t-il d’innovations ? La création d’un centre de recherche pourrait-elle améliorer son efficacité ?

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15 avril 2018

Les acteurs de l’enseignement manquent-ils de liberté ?

rouibaville.blog4ever.comTout d’abord, la notion d’acteur de l’enseignement suggère toute personne ayant un effet, une influence sur le déroulement de la pédagogie d’un sujet. Elle se base donc à différentes échelles, du sommet éducatif par l’Etat, aux localités par les établissements et les enseignants. A l’étape intermédiaire, on trouve les académies. Tant d’échelles qui ont un rôle certain mais tout aussi équivalent ? Le « mille-feuille » territorial pédagogique français est-il aussi abscons que celui administratif ?

Dans le système éducatif français, chacun sait que les programmes sont nationaux et instaurés par les ministères. Ils sont donc communs à tout le territoire en fonction du niveau d’étude, de la filière chois, etc. Comme l’ai-je exprimé dans les précédents articles, les acteurs de l’enseignement, pour être efficaces dans leur éducation, doivent s’adapter à chaque individu ou profil de classe. Mais il est impossible de modifier ces programmes généraux qui régissent les politiques éducatives. Les enseignants ont juste la main mise sur les méthodes et outils de travail (dépendants indirectement, tout de même, des hautes administrations d’Etat pour en obtenir les moyens). Des expérimentations ont prouvé cette amélioration de la productivité intellectuelle chez les étudiants, dans le cas où les programmes ne sont pas définis de manière commune. Par exemple, chaque matin, une école parisienne laisse aux élèves le choix du planning des matières qu’ils étudient au cours de la journée. Les résultats prouvent que cette méthode a permis de limiter le décrochage scolaire et de détecter les sujets les plus en difficultés.

En voila donc le problème de notre système éducatif. L’avis d’un Conseiller Principal d’Éducation (CPE) d’un lycée agricole conforte cette théorie. Effectivement, celui-ci m’a affirmé que « la grande polémique c’est l’efficacité du système éducatif. » La difficulté est « dans la manière de dispenser l’enseignement et dans l’éducation en général, où l’on n’est pas performant. Nous le voyons sur le décrochage en France car beaucoup trop d’élèves décrochent avant le bac. » Pourtant certains diront que le système pédagogique français a plus ou moins bien fonctionné jusque-là. Il est donc étonnant de ce constat. Mais cela n’a rien d’exceptionnel. Dans le cas de la Finlande, la situation était la même. Son plan éducatif a fini par s’essouffler en chutant de la 3ème jusqu’à la 12ème place en 2012. Mais une réforme mise en place en 2015 a permis de perfectionner et de rendre envieux ces méthodes d’enseignement. La Finlande a donc pu remonter dans « le classement international qui quantifie les résultats scolaires en fonction du niveau de connaissances des jeunes pour établir des niveaux de scolarité ».

Le problème en France, pour ce CPE, est qu’« il faut innover et oser le changement. Changer les règles si elles ne sont pas bonnes et changer les manières de faire. De temps en temps, il faut aussi expérimenter ce que l’on ne sait pas faire. » La solution pour venir au bout de ces difficultés serait « une plus grande autonomie des établissements pour avoir leurs propres politiques éducatives et une plus grande autonomie d’enseignement pour s’adapter au public. Cela empêcherait d’avoir des contraintes de programmes, comme par exemple dans une classe les élèves qui sont adaptables (souvent « les meilleurs ») vont pouvoir réussir alors que les autres ne vont pas pouvoir y arriver. » Cette personne à la vision révolutionnaire et réformante à un regard plus large sur le problème. Elle présume que l’origine de cet échec pédagogique trouve sa source, en France, dans le « il faut passer à l’acte pour changer les choses. [Elle] pense que ce changement doit être au niveau local (les lycées, collèges…). La seule voix de changement est dans l’autonomie des établissements. » Cela réduirait les inégalités sociales s’en suivrait sur ce schéma d’action. Peut-être qu’avec cette solution, la France irait dans les mêmes perspectives que la Finlande ? Qui sait ? L’approche générale plutôt qu’individualiste de ce système permettrait de corriger notre copie…

L’apprentissage scolaire permet d’allier technicité, connaissances scientifiques, savoir concret, réflexion personnel… Alors, cette manière éducative est-elle en cohérence avec ces perspectives ?

 

Remerciements : Mr. le Conseiller Principal d'Éducation du LEGTA d'Aix-Valabre pour l'interview qu'il m'a accordé.

15 avril 2018

Le numérique est-il trop important dans la vie éducative ?

Il n’est pas nécessaire de rappeler les effets des réseaux sociaux et d’internet, sur la santé de nos enfants et celle d’autrui. Tout le monde sait que ces plateformes sociales font l’objet d’altercations, de harcèlements, de chantages, de compétitions… Mais le phénomène est inquiétant car, de nos jours, le numérique n’a jamais autant été présent dans le quotidien des enfants français. La manifestation des nouvelles technologies se fait d’autant plus tôt chez les jeunes. Il est impressionnant lorsque nous rentrons dans un lieu public le nombreux d’écrans qui s’y trouvent. Mais, il s’agit là d’un phénomène de société dans lequel les jeunes d’aujourd’hui sont engrainés dès leur naissance.

Des méthodes numériques pédagogiques se sont développées au cours de ces dernières années. En effet, elles sont vues rassurantes et ludiques pour les élèves car elles s’inscrivent dans l’air du temps. Les sujets sont donc plus réceptifs et plus investis dans le travail qui leur ai demandé. On trouve, par exemple, la « twictée » qui s’est affirmé dans le secondaire. Elle consiste en la réalisation d’une dictée par une classe, puis à l’envoyer à une autre via le réseau social Twitter® pour qu’elle la corrige. Les résultats sur cette activité montrent des progrès de la part des élèves qui se montrent plus performants en orthographe grâce à une attention toute particulière dans la correction des erreurs. Les opposants à ces méthodes, quant à eux, sont d’avis qu’un retour aux fondamentaux serait d’autant plus efficace et moins coûteux. Il est vrai que ces manières demandent un matériel récent et innovant avec un montant exorbitant.

D’un autre côté, il est choquant que le numérique soit même à la base de la décision des orientations post-bac. Effectivement, des polémiques naissantes sur la sélection des nouveaux étudiants dans les facultés, écoles d’ingénieurs et autres mouvementent notre société. Pour donner un exemple, aux abords de la capitale, dans un centre de l’éducation nationale, « un logiciel informatique va décider du sort » de lycéens. Ses sentences sont aléatoires et sans appel. Il peut décider de l’intégration d’un établissement réputé, d’un autre « moins fameux » ou même leur refuser l’accès total. « Mais derrière ces algorithmes mathématiques, quels critères de sélection sont recherchés ? Les notes ? Pas seulement. Et même les enseignants ne semblent pas savoir ». Il est scandaleux qu’une simple machine puisse remplacer le rôle de professionnels pédagogues formés, entre autres, dans le but d’orienter des élèves.

Si cette alliance numérique/éducation est telle aujourd’hui c’est que la société s’est formatée au principe qu’elle doit évoluer avec son temps pour être au top. La célèbre tradition des devoirs, dans le carnet de texte (l’agenda pour les plus jeunes), se perd de plus en plus. De nos jours, l’éducation nationale met à disposition des élèves des logiciels, comme le glorieux Pronote, sur lequel les sujets trouvent toutes les informations sur leur scolarité. Les élèves prenant leurs devoirs sur un format papier se font rares en ces temps.

En contraste avec les technologies, des méthodes alliant des activités ludiques et artistiques ne permettent-elles pas aux élèves d’exprimer leurs émancipations et sentiments ? Un développement des cours pluridisciplinaires, comme les lycées agricoles en proposent, serait-il une solution ? La musique et le sport : des exercices divertissants et formateur ?

lesechos.fr

15 avril 2018

L’éducation passe avant toute chose, par les parents : est-ce la source des problèmes ?

lancien.cowblog.frDans la vie d’un jeune, l’enseignement des valeurs est primordial et j’affirmerais même essentiel pour qu’il puisse entrer dans la vie active. Les parents y sont pour beaucoup dans cette transmission de ces significations sociales par l’éducation qu’ils mettent en place. Un déficit dans le processus de communication causé par telle ou telle difficulté peut donc freiner ou stopper cette étape fondamentale de la jeunesse. Le vivre ensemble, le respect, la liberté ou encore l’égalité sont les concepts les plus importants qu’un parent est en charge de transmettre. Pour ce faire, les éducateurs, qui comprennent les parents, doivent exercer l’enfant à exprimer ses besoins et ses émotions pour l’aider à réaliser ses rêves. Mais attention trop d’importance accordée au jeune sujet pourrait provoquer l’effet inverse par un développement d’une surprotection parentale. L’individu sera alors en retard au niveau de son autonomie, émancipation et indépendance.

Actuellement, en France, une polémique est naissante sur les méthodes de propagation des valeurs de la part des parents. Le problème de l’éducation commence donc peut-être par, ce pilier de la vie familiale, qui débute dès le plus jeune âge et met en retard les enfants sur leur adolescence. Des solutions, pour enrailler ce manque d’éducation ou limiter les effets indésirables, s’affirment dans la société française. La plus « révolutionnaire » s’est affichée dans toute la presse et les médias. Il s’agit de l’interdiction à la fessée toute personne. Cette interdiction s’est surtout mise en place pour favoriser le passage de l’éducation par la non-violence. Celle-ci est aussi un support essentiel dans le développement de l’enfant. Les partisans de cette mesure diront que la fessée est vue chez le jeune comme une punition et une marque d’enseignement. Le sujet pensera alors qu’une partie de la pédagogie s’acquière par la violence. Des études montrent que des enfants ayant subi des maltraitances dans leur jeunesse, sont d’autant plus violents dans leur rôle pédagogique avec d’autres individus. D’un autre côté, les défenseurs de la pratique affirment que la fessée est une méthode « ancestrale » qu’ont connue nos parents et nos grands-parents. Pourtant, ceux-ci on réussit à s’intégrer dans la vie active sans encombre et transmettre les valeurs en questions. Ce geste virulent est pour ces personnes une marque manifestant le statut parental.

Ses attitudes de violence sont dans une tendance à disparaître. Nous avons déjà tous entendu nos parents, pour les plus vieux, et nos grands-parents, pour les plus jeunes, raconter leur punition de torture qu’utilisait l’ancienne école française. Si les attitudes changent s’est que la société essaye de transmettre aux jeunes générations les notions d’empathie, d’hygiène de vie qui n’étaient pas perçus de la même façon pendant des générations. Privilégier le dialogue plutôt que la punition en mettant les mots au service de l’éducation et de s’en servir comme une arme. Des formations existent pour aider les éducateurs à agir de manière raisonnée et actuelle. Elles enseignent la gestion des crises enfantines, l’adoption des bons gestes, la pédagogie de l’hygiène…  Encore faut-il que du temps soit consacré aux enfants pour permettre aux parents d’inoculer les valeurs de savoir vivre.

L’essor du numérique a changé la gestion du temps éducatif et récréatif chez les ménages et a donné une nouvelle définition de l’éducation, par les messages qu’il transpose. Ainsi soit-il, est-il dangereux de laisser des machines et écrans contrôler la vie de nos enfants ?

15 avril 2018

Comment réduire le poids de l’argent ?

En revanche, l’importance de l’argent dans la vie éducative est freinée par des mesures politico-sociales. Et oui malgré cette omniprésence de l’argent, celle-ci s’est vu contrainte. Mais qu’elles en sont les mesures et pourquoi ne sont-elles pas aussi efficaces qu’on le voudrait ? La première partie de la question est très simple mais la seconde est plus difficile à cerner.

Dans un premier temps, des politiques naissantes ou anciennes sont, ou ont été, mises en place pour donner des objectifs éducatifs atteignables par tous. Elles peuvent correspondre à des cours de soutiens scolaires pour les sujets ayant le plus de difficultés. On trouve encore la réduction des effectifs d’élèves dans les classes pour concentrer l’attention de l’éducateur sur les élèves de façon plus intensive. En ce moment, certains parents ont pu le constater et même le critiquer, la tendance est à l’abandon des moyennes des élèves entre 0 et 20 qui sont remplacées par des lettres et le numéro de la position de l’élève dans la classe. Cette idée en a été établie pour éviter la combattivité entre les élèves. L’ensemble des moyens mis en œuvre tourne surtout vers un suivi personnalisé de l’élève pour détecter au plus tôt ses difficultés et essayer de les résoudre avant qu’il ne soit trop tard. D’autres procédés de réduction des inégalités financières se voient aussi en développement. Il s’agit des aides compensatoires données de l’Etat ou d’institutions privées aux ménages. Ces contributions économiques varient selon chaque cas par le revenu des foyers, les biens immobiliers et mobiliers, la classe du sujet… Il existe différentes aides intervenant pour différents cas ou pour différentes situations sociales :

  • l’ARS ; Allocation de Rentrée Scolaire
  • la bourse de fréquentation scolaire
  • bourse des Collèges
  • bourse du lycée
  • bourse au mérite
  • aides aux élèves d’internat

Mais ces aides compensent-elles les dépenses ? A priori pas vraiment car l’Etat ne prend pas en compte les coûts indirects du matériel scolaire, des activités, des loisirs… Les aides sont plutôt mises en place pour « aider les familles à financer les dépenses » (selon le site officiel de l’administration française : Service-Public.fr). Ainsi, le terme « aider » signifie bien soulager les dépenses éducatives. Les autres solutions à l’argent, issues des politiques, sont surtout établies pour assurer un suivi personnel et propre à l’élève dans le but de détecter ses faiblesses. Voilà pourquoi l’échec des actions menées par les mesures de l’État est tel aujourd’hui. Les montants tellement élevés dans l’éducation que ces mesures n’arrivent plus à compenser l’intégralité, voire même une infime partie. Ces dispositions se voyant en plus réduites par les temps qui courent, la tâche n’est pas des moindre. Une solution qui est étudiée actuellement serait que les personnes ayant fait des études longues, et ainsi couteuses pour l’État, financerait leurs études passées par le salaire de leur travail. L’argent qu’a donné les institutions publiques leur reviendrait pour aider les élèves suivants (informations recueillies auprès du magazine : Alternatives Économiques).

drees.social-gouv.gouv.fr

Sinon, l’État pourrait accorder un investissement plus en temps qu’en argent aux familles. C’est-à-dire que par la réduction du temps de travail des parents, ceux-ci auraient plus de moments à passer avec leur enfant. Ainsi, cela engendrerait une action plus performante et autonome de l’éducation dans les ménages. De cette manière, la durée légale du travail en France doit-elle être abaissée pour une pédagogie familiale et ménagère plus intensive ?

15 avril 2018

L’argent de poche des enfants est-il consacré en fait à l’enseignement ?

Tout d’abord qu’est-ce que l’argent de poche et est-il donné à tout le monde ? Chacun en a une définition plus ou moins complète de ce petit don. Il est souvent vu comme une « petite » gratification que donne les parents pour que leurs enfants puissent se faire plaisir par un achat. Il s’agit là, surtout du point de vue des enfants. En réalité, l’argent de poche est une récompense monétaire, donnée par les parents à leurs enfants (entre 8-10 ans jusqu’à l’adolescence), pour qu’ils satisfassent certains petits besoins ou petits plaisirs. Cette donation varie en fonction des disponibilités des adultes et aussi du niveau d’étude de l’élève. Cette disponibilité diffère selon les ménages car elle se base sur les revenus, les périodes de l’année, la situation sociale des géniteurs. Les salaires tendant à diminuer et le chômage ainsi que le coût des études à augmenter alors est-ce que ce geste de bienveillance va signer son arrêt définitif ?

Ce geste n’est pas seulement un acte de tendresse envers l’enfant pour lui « faire plaisir » mais il a aussi un but éducatif et pédagogique. C’est un moyen d’éduquer l’enfant pour lui faire prendre conscience du monde financier et des responsabilités en terme de gestion des ressources monétaires. Un premier pas vers l’autonomie certains diront ! Pour que son effet instructif auprès du sujet soit possible, il faut lui expliquer, l’accompagner, lui enseigner les valeurs représentées par l’argent pour qu’il ne fasse pas n’importe quoi. Il va alors se rendre vite compte que la vie est chère quand nous n’avons pas beaucoup de revenu et engendrera chez lui, une réflexion et une motivation sur sa volonté d’étudier pour « gagner beaucoup d’argent plus tard ». Il faut aussi lui enseigner ce que l’on appelle « les économies ». Tout l’argent donné ne doit pas être dépensé immédiatement mais aussi mis de coté pour ses besoins futurs. C’est une étape vers son autonomie une fois de plus.

Analysons maintenant la quantité d’argent donné en France aux enfants. Ce phénomène est un geste qui brasse des millions d’euro en France chaque année. Les juniors reçoivent en moyenne 18€ par mois d’argent de poche en France où ce phénomène commence à partir de 8-10 ans pour 41% des français. Nous remarquons aussi dans le graphique ci-dessous que le montant donné varie selon les salaires des parents. Il en va de soi, qu’en générale, plus les revenus sont bas plus le montant aussi. On retrouve cet écart en fonction de l’âge de l’enfant. Ce constat devrait suivre avec la baisse des revenus en France et le chômage. De cette façon, les frais scolaires pour être compenser seront-ils pris sur l’argent de poche des enfants ? Assisterons-nous à un manque d’éducation à l’argent chez les plus jeunes ?

L’argent à donc une influence importante sur la vie de la jeunesse. Mais comment réduire la valeur de l’argent ?

15 avril 2018

L’école : un système qui se dit « gratuit » ?

Commençons par un constat alarmant et révoltant nombreux parents. Sur la période de 1980 à 2011 (soit un total de 31 ans), le coût de la scolarité du primaire a augmenté de 77% à taux constant. En effet, la moyenne s’élevée à 3010€ pour un enfant en 1980 contre 5870€ en 2011. Cet aperçu expose bien la situation actuelle dans la laquelle la tendance est à l’augmentation des frais scolaire.

Depuis les lois instaurées par Jules Ferry sur l’école primaire, celle-ci est rendue obligatoire et laïque en 1882 mais un an auparavant elle était déjà devenue gratuite pour tous. Certes avant ces dates, des tentatives de lois comme la loi Guizot en 1833 ont essayé de produire le même effet. Sans succès, car bien que les parents soit heureux, il faut que d’autres personnes physiques ou morales payent à leur place. Les communes se voyaient confier cette besogne alors les maires se révoltèrent. Ainsi, aujourd’hui les collectivités territoriales et municipalités se voyant subventionner de moins en moins par l’Etat limitent-elle la gratuité de leurs services scolaires ? 

La réponse doit être évidemment formulée à la négation car les administrations doivent respecter des lois, législations, décrets interdisant de faire payer les ménages. Mais dans une autre partie, elles le font de façon indirecte. La gratuité concerne l’ensemble de la prestation d’enseignement dispensé à l’école. Mais, la scolarité n’est pas gratuite à 100%. Il peut y avoir des versements de droit d’inscription, d’achats de matériels, etc. Comme chacun le sait, les achats d’affaires scolaires de chaque début d’année ont des montants assez pharamineux. Aucune administration ou service de l’Etat prend en charge directement le coût de celles-ci. En effet, ce sont des fournitures personnelles donc qui ne sont pas prise en charge. L’Etat n’oblige en rien aux élèves d’avoir un stylo, un cahier, un cartable… Mais déjà aberrant de ce point de vue-là, en outre, les établissements formulent des listes de matériels que l’élève doit posséder en fonction de sa classe, la matière… Les demandes de fournitures créent des inégalités sociales entre les lieux d’études. Pourquoi deux élèves de 6ème, scolarisés dans deux établissements publics différents, un aurait besoin pour les mathématiques d’une calculatrice coutant 70€ et l’autre une à 30€ serait suffisante ?

Toutefois, les dépenses scolaires ne sont pas consacrées essentiellement à l’achat de matériels. On trouve aussi des frais dans les logements, les internats, d’inscriptions à des activités extra-scolaire (telles UNSS, cinéma…) les transports, … Il en va de soi que des aides sont apportées aux familles pour les aider (voir 5. ci-dessous) mais que celles-ci sont aussi inégalement sociales. Pour donner un exemple précis, dans une commune du sud le France (dont je terrai le nom), les parents des élèves d’une école primaire se sont vus retirés les aides réduisant les coûts de transports payant une centaine d’euros de plus par an. Cette même année, les frais de l’école privée de cette même municipalité ont été abaissés. Cette coïncidence façonne les injustices sociales.

Après ces observations, l’argent de poche donné aux enfants, quand ils sont méritants, et quand les parents ont de quoi donner en fonction de leur budget, serait-il en voie de disparition pour être placé dans l’éducation ?

15 avril 2018

L’école française championne de l’économie mais perdante de la réussite ?

Suite à ce qui précède, nous pouvons porter à croire que le taux de réussite scolaire soit croissant par la quantité d’argent mis au service de l’éducations. De plus, les parents poussant de plus en plus leurs enfants dans des parcours façonnant l’élite française, on serait tenté à penser que les résultats soient de bon augure. 0r, on est forcé de constater que la part d’élèves performants est stable (alors que l’on aurait pu prévoir le contraire) et que la tranche des plus faibles est en faillite (encore une idée reçue sur l’augmentation de la réussite). Pourtant ces préjugés étaient vérifiés et assurés par plusieurs critères : augmentation de poids de l’argent, hausse du nombre de filières réputées, mise en place de ZEP… A cela, on peut rajouter la création de la filière du baccalauréat professionnel, en 1985, et visant à « répondre à un besoin croissant, exprimé par les entreprises, d'emplois qualifiés à ce niveau en même temps qu'il constituait une filière de poursuite d'études positive pour les jeunes titulaires d'un brevet d'études professionnelles ou d'un certificat d'aptitude professionnelle ». Quelques chiffres témoignent de son efficacité comme une quantité de diplômes délivrés s’élevant à 800 en 1987 pour ensuite en 1996 un chiffre à 72 156. Enfin, nous pouvons aussi rajouter à cette présomption de succès scolaire la mise en place de l’aide au mérite en 1998 par le Président de la République Jacques Chirac. Selon les papiers de récompenses officiels, elle était envisagée « comme un vecteur d’ascension sociale permettant aux étudiants issus de milieux modestes de s’orienter vers des formations qu’ils n’auraient pas spontanément envisagées de préparer et de se consacrer pleinement à leurs études, sans connaître d’obstacles matériels et financiers. » Cette phrase, et les idées cachées en elle, sont alléchantes aux yeux des candidats. Mais, toutes ces initiatives de l’Etat ne reflètent pas ce que l’on voudrait voir.

A la place, l’école française est vue comme un acteur économique puissant. Le phénomène des établissements privés est très important en France. Il brasse à lui seul entre 1,5 et 2 milliards d’euros par an pour un total de 2 000 000 d’élèves environ en 2012. Après un simple calcul, les études pour un élève sur une durée d’un an coûtent en moyenne 1 000€. Le système éducatif français est le principal marché d’Europe affichant des chiffres ahurissants : 40 millions/an d’heures de soutien scolaire payées, 1/12 élèves fait des cours particuliers, 45% des élèves sont angoissés par l’échec. Ces statistiques avérées sont causées par un marché de l’emploi focalisé sur le diplôme des candidats ce qui inquiète les parents pour l’avenir de leur enfant.

Ces taux et montant financiers sont cependant trop hauts pour être compétent. Notre allié européen qu’est la Finlande possède le meilleur pourcentage de réussite à cette même échelle et pourtant il s’agit du pays comprenant le moins d’heures de cours particuliers. Alors la question se pose donc, la France défend-elle sa volonté des études « gratuites » mais peine-t-elle à l’assumer ?

vivre-au-panama.com

15 avril 2018

Le poids de l’argent dans l’éducation : un fléau ?

education.francetv.frDe nos jours, les dépenses des ménages sont nettement plus importantes pour le secteur éducatif. En effet, des études montrent que les parents déboursent de plus en plus d’argent pour les cours particuliers, écoles privées, séjours pédagogiques, etc. La tendance à ce phénomène est tant que certains parents n’arrivent pas à assumer ces budgets. Dans les temps qui courent, l’argent est de plus en plus recherché du fait de la crise régnant en France. Cet effet de mode est-il un facteur de réussite pour la jeunesse ?

Pour en arriver à une conclusion palpable, il faut, dans un premier temps, faire un petit flash-back. Depuis le début où l’éducation est « accessible à tous », l’argent (ou appelons le « coût ») est faible mais une grande partie de l’enseignement se fait au sein même des familles. Mais peu à peu, ces relations se sont tues donnant alors une place plus prépondérante à l’argent pour assurer l’apprentissage du savoir-vivre. De plus, la tournure actuelle se positionnant sur une compétition scolaire orchestrée par les parents des classes les plus aisées, le budget familial est de plus en plus investi pour les études. Cette pratique est nommée : le Intensive Parenting. Celle-ci passe par le soutien à domicile, l’implication de l’enfant dans certaines activités ou encore l’évitement de certains établissements à la mauvaise réputation. Une étude et des travaux des sociologues sur la ville de Paris, ont montré une hausse des prix des logements aux abords d’établissements éducatifs réputés. A l’heure où les accès aux écoles ne sont plus décidés par sectorisation mais par volonté parentale, ceux-ci fondent des inégalités sociales sur le territoire. La sélection des élèves engendre aussi des frais. Nous pouvons affirmer qu’aujourd’hui, le système éducatif français est un acteur de l’économie et des finances.

En 2012, 8,3% des dépenses des foyers se consacraient à l’éducation, selon les données de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques). Pas étonnant que cette organisation internationale, avec un nom faisant référence aux affaires budgétaire, se soit intéressée à notre dispositif pédagogique !  Celui-ci reste, cependant, très compétitif en comparaison des autres au niveau mondial. A l’échelle nationale maintenant, la « cote » des universités s’est effondrée depuis quelques temps car elles sont désormais vues comme un manque certains de moyens, humain et de matériels. Le problème de sélection à l’entrée suivi de tirage au sort entre aussi en jeu.

Ainsi, nous pouvons en conclure que l’enseignement est un lieu de commerce et d’agencement social. Les parents sont souvent à l’origine de ce constat car ils ont la main mise sur les finances familiales et que l’espace occupé par celles-ci l’emporte fréquemment sur les volontés de l’enfant. Peut-être que les figures maternelles et paternelles sont victime d’un préjugé : la rentabilité sur le marché du travail est plus avantageuse avec des études réputées et chères ? En revanche, cette compétition scolaire, basée sur la fortune, entraine-t-elle une hausse des résultats ?

15 avril 2018

L’impossibilité de réussir est-elle plus accentuée dans les milieux défavorisés ?

Nombre de personnes sont informées du taux d’élèves originaires de milieux désavantagés qui se trouvent en échec ou en difficulté. Ce problème est dû non seulement par la vie sociale qui s’y déroule mais aussi par un manque d’efficacité du système éducatif. Certes, l’Etat cherche à faire réduire cette débâcle d’insuccès par l’élargissement de la réussite scolaire, en parallèle du développement des nouvelles méthodes et moyens d’enseignement. Les élèves touchés par ce phénomène se sentent dans une spirale de ségrégation par les personnes qu’ils qualifient de « bourgeoises ». Ils ne veulent donc pas finir dans la même escalade capitaliste et mettent la faute sur l’éducation. Le rapport PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis) de 2012 placent la France à la « 25e place sur 65 ». Il dénonce une part des élèves « très performants » stable mais une augmentation de ceux dans une situation plus compliquée. Selon l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), ces sujets n’arrivent pas à participer de « manière efficace et productive à la vie sociale ». En outre, quand ce constat apparaît dans la presse ou dans une autre forme de communication à la société, le personnel éducatif est souvent pointé du doigt. Il est dénoncé par son manque de performance avec la célèbre emphase : « Deux mois de vacances en été, ça leur suffit pas ? » Mais la faute n’est pas à mettre sur eux, ils ont suivi les mêmes instructions que leurs collègues enseignant dans des milieux plus favorisés. Ils agissent ainsi de la même manière. Encore, ils font souvent preuve de plus de bienveillance, coopération et d’acception du droit à l’erreur. Et, ils ont bien raison car ces compétences sont peut-être la clé du succès permettant au sujet de savoir ce qu’on lui demande.

Aujourd’hui situé « dans la moyenne » des niveaux scolaires mondiaux, la France doit se focaliser sur la remontée des résultats scolaires dans les milieux défavorisés. Pour y arriver, « il est temps de mener une réforme globale pour lutter contre l'échec scolaire », estime un expert à l'OCDE. La solution pourrait être apportée en concentrant les moyens sur les établissements comportant le plus d’élèves en désavantage. Le début de cette réponse s’est fait apercevoir dans l’accentuation de la mise en place de Zones d’Education Prioritaire (ZEP) par l’Etat. Ce concept qui date des années 1980 n’a pas vraiment inversé la balance des résultats vers la face positive mais a empêché que celle-ci vire de l’autre bord. Les élèves en déficience scolaire sont toujours majoritairement issus de quartiers en développement lent.

Le graphique qui suit montre bien l’influence sur la pédagogie des conditions sociales des milieux désavantagés. L’impossibilité de réussir n’est pas absente hors de ces zones, mais bien moins fréquente. Ainsi soit-il, les problèmes de réussite, dans ces milieux, sont-ils dus à une inégalité sociale par rapport aux autres ou à un manque d’argent conséquent ?

15 avril 2018

Quelle est la différence entre « être en échec » et « être en difficulté » ?

Lorsqu’un élève peine à obtenir des résultats satisfaisants (voir acceptables) ou qu’il n’y arrive pas, c’est qu’il se trouve être en position de découragement. Il peut y avoir de multiples raisons à cette perte d’envie. Elles dépendent de l’environnement social, du niveau scolaire, du caractère de la personne… Je ne détaillerai pas ces nombreuses causes au cours de cet article. Il existe deux conjonctures de cette démoralisation : l’état d’échec ou l’état de difficulté. Cependant, celles-ci sont très différentes de par leurs caractéristiques. Elles sont ainsi identifiables par l’enseignant ou l’éducateur qui pourra ensuite les résoudre en conséquence. Pour rétablir une volonté scolaire chez le sujet, il ne faut pas les traiter de la même manière. Des réponses adaptées sont propres à chacune et plus ou moins efficaces selon le sujet. Voilà les différents signes de démobilisation classés selon les conjonctures :

Pour approfondir les deux états, la position de difficulté évoque un souci de bien faire de la part de l’élève. Pour cela, il met tout en œuvre pour y arriver, de l’attention au questionnement en passant par la remise en question. Malgré, tous ces efforts, il n’arrive pas progresser dans la matière ce qui pourrait lui faire baisser totalement les bras et ainsi passer en situation d’échec. On ressent, dans les particularités de sa conjoncture, que le temps est essentiel pour lui. Pour résigner à celle-ci, la méthode employée par l’enseignant doit ainsi être ralentie pour laisser au sujet la durée nécessaire à la compréhension du problème ou de la leçon. Un approfondissement est aussi primordial pour éviter que l’élève ne se pose des questions inutiles lui faisant perdre son attention et son temps autour de la problématique.

En revanche, dans l’autre cas le sujet est plus soumis à l’inattention et à la négligence des faits. Il ne manifeste aucune envie d’apprendre et tend son questionnement vers des sujets qui le passionnent plus. Il faut donc, dans ce cas, proposer une alternative à la méthode, en fonction de ses difficultés, pour édifier de nouveaux repères qui lui sont stables et pas inconnus. Il doit pouvoir se retrouver dans ce qu’il apprend, lui permettant de trouver un intérêt à l’enseignement. Les sujets atteints de ces contrariétés scolaires sont-ils plus souvent issus des milieux dits « défavorisés » ?

 

15 avril 2018

Qu’est-ce que vraiment la difficulté ?

trainingzone.co.ukEn avant-propos, je ferai un avertissement pour éviter la confusion entre complexité et complication. Il s’agit, certes, de deux formes de difficultés que peuvent rencontrer les étudiants et élèves dans leur devoir. La complication est le fruit d’une activité extérieure qui vient perturber le fonctionnement de quelque chose alors que la complexité est la difficulté due à l’expression de la solidarité qui lie toutes choses entre elles et régit leur interaction.

Je détaillerai les problèmes causés par ces différentes formes de difficultés par la suite. Contrairement à la complexité, la complication nous prive souvent du savoir dans sa phase d’acquisition. Il peut s’agir par là d’un manque d’instruction de la part de l’enseignant. Ce problème est très souvent dénoncé par les individus. Le manque de connaissances enseignées n’est pas le seul : la complication peut se ressentir aussi dans les questions que l’éducateur pose pour inciter le sujet à se « creuser la tête » sur des problématiques dont il ne possède pas encore toutes les notions. En revanche, dans le cas de la complexité, celle-ci ne nous refuse pas l’accès au savoir mais elle rend celui-ci se dérobant à notre compréhension. Il peut s’agir ici, dans un ensemble d’éléments liés, qu’un constituant se transforme provoquant un changement dans tout le système. Par exemple, dans une inéquation en mathématique, le changement d’un nombre positif par un autre se trouvant négatif a la faculté de rendre la situation plus complexe.

Ces problèmes de difficulté sont souvent à la base de l’échec scolaire mais sont-ils vraiment liés ?

15 avril 2018

Les 4 types d’opérations mentales

silverdaleautoworks.comOn distingue quatre types d’opérations mentales qui sont amenées par la personne en charge de l’enseignement et qui ont lieu chez le sujet. Elle permettre d’acquérir la science différemment mais arriver au même but : l’acquisition de la science. Elles peuvent être associées ou indépendantes mais toujours utilisées au maximum de leur capacité.

  • Dans un premier temps on trouve la déduction. Elle consiste à se placer du point de vue d’un acte ou d’une affirmation en se demandant « si elle est vraie, alors qu’est-ce que cela implique ? ». Elle revient donc à provoquer chez le sujet un questionnement et une réflexion permettant d’étudier les causes, conséquences, problèmes et autres critères de l’objet d’étude. Selon la matière dans laquelle l’élève se trouve, il peut développer son raisonnement avec différents matériaux. Par exemple, en cours de Physique-Chimie une expérience sera plus adaptée qu’un schéma en Biologie. Cette méthode est surtout utilisée dans les matières scientifiques lors de travaux dirigés ou pratiques (TD ou TP)
  • Dans un second temps, l’induction est une autre démarche de pensée. En effet, elle réside dans l’optique de faire passer des exemples aux notions, des faits aux lois, de l’observation aux concepts… Elle permet de bien visualiser la notion enseignée, qui n’est pas toujours très claire pour le sujet, au moyen d’un exemple. Par contre, pour être le plus efficace possible, l’exemple choisi doit être pertinent et connu par le sujet. Après, il reste, au personnel chargé de l’éducation, d’apprendre les formules, théorèmes et autres des notions, lois et concepts. En revanche, cette technique de transmission du savoir est souvent peu expliquée par les formateurs.
  • Ensuite, la dialectique est une autre démarche mentale. Il s’agit d’un procédé qui fait se confronter et s’organiser les concepts (l’exemple de la Dialectique du Maître et de l’Esclave de Platon illustre ce point). Il est le contraire de la divergence (technique développée par la suite). Pour le point historique, cette méthode est utilisée depuis l’antiquité. Elle consiste à discuter pour en arriver à un raisonnement et une conclusion sur un phénomène, fait, etc. Cependant, pour pouvoir l’appliquer, il faut avoir déjà de certaines connaissances sur le domaine d’étude, qui dans le milieu éducatif représente des cours préparatoires.
  • Enfin, on distingue, en opposition avec la dialectique, la divergence comme procédé de réflexion d’esprit. Elle est donc l’inverse en mettant en relation des éléments aux registres différents pour créer des nouveautés. Un regard pluridisciplinaire est donc à avoir pour l’exposer. C’est une démarche ludique de plus en plus en voie de développement dans le système éducatif français. Elle permet d’étudier sous un autre angle des concepts déjà analysés pour, les approfondir ou en découvrir des nouveautés. Cette attitude fait souvent appel à deux enseignants spécialisés chacun sur une des matières associées. Cela permet à l’élève d’avoir deux explications différentes pour le même domaine. Cette méthode coute cependant plus chère que les autres du fait de la double masse salariale. C’est pour cela, qu’elle peine à s’instaurer.

Ces méthodes doivent, en revanche, être adaptées au profil de chaque individu. Notamment la difficulté pour entrainer l’échec de la méthode choisie. Mais que veut vraiment signifier le terme « difficulté » ?

15 avril 2018

Comment s’approprier le savoir ? Où se l’approprier ?

Les questions précédentes sont les bases et fondamentaux de l’éducation. Elles correspondent aux interrogations prépondérantes de chaque débat sur le système éducatif. Elles comprennent donc une multitude de questions secondaires et auxiliaires qui spécifient l’angle et le secteur du point défendu dans le débat. On trouve par exemple : quels matériaux (documents, textes, expériences…) dois-je fournir pour que le sujet apprenne ? Quels sont les degrés de difficultés des matériaux ? Faut-il favoriser les écoles privées ou publiques ? Quels sont les parcours adaptés en fonction de la spécificité affectionnée ? Je ne vais pas répondre à ces différentes interrogations, au cours de cet écrit, car il faut les traiter au cas par cas selon plusieurs critères comme le contexte, la situation sociale, …

En revanche, je peux affirmer qu’il existe une multitude de méthodes pédagogiques, plus ou moins efficaces chez certaines personnes. Pour arriver à un enseignement optimal, l’individu se chargeant de l’apprentissage (parent, professeur, éducateur …) doit trouver la technique adaptée à l’élève. Celle-ci doit fournir une démarche pour que l’enfant soit : réceptif, attentif, à l’écoute mais aussi investi. Pour ce faire, les consignes données peuvent être de différentes natures pour que le sujet puisse y arriver (manipulation, calcul, recherche…) Ensuite, les matériaux fourmis doivent être en cohérence avec la procédure employée. Par exemple, l’emploi d’objet pour une manipulation ou des expériences pour les recherches, etc. En question de difficulté, chaque humain étant fait comme il est, il va toujours se décourager si celle-ci est trop magnanime. Alors, il faut adapter la consigne en fonction de la personnalité du sujet. Enfin, une fois la connaissance associée au sujet, il faut l’amener au niveau supérieur. Là aussi diverses méthodes sont possibles : soit en augmentant la difficulté du sujet pour qu’il pousse sa recherche, soit en élevant la complexité des matériaux pour qu’il observe sous un autre point de vue et qu’il aborde une ramification du sujet inconnue alors, soit en explorant les limites de la connaissance enseignée.

En question de lieu pour l’apprentissage, il faut choisir un établissement qui possède une large variété de matériels, matériaux et enseignants ayants suivi une formation sur les gestes et méthodes à avoir en fonction des spécificités de chaque sujet. L’élève doit aussi pouvoir être suivi par une personne, comme un assistant d’éducation, sur ses difficultés et méthodes de travail. Le dialogue et l’échange doit donc être primordial au sein d’un lieu de transmission du savoir et donc d’une bonne attente entre l’équipe pédagogique. En revanche, la question de l’école publique ou privée n’est pas directement à se poser en premier lieu. Quelle soit une ou l’autre, il faut juste qu’elle mette à disposition un système efficace pour enseigner le savoir. La question de comment se transmet le savoir est suivi de comment la connaissance est emmagasinée ?

15 avril 2018

Édito introductif

Tout le monde a déjà été acteur au système scolaire durant sa jeunesse. L’organisation de celui-ci est très controversée et elle est à l’origine de nombreuses polémiques. Celles-ci sont provoquées par des réformes mises en place par l’État et affectant la structure éducative dans le but de faire évoluer l’enseignement en fonction des pratiques et usages actuels. Actuellement, l’école française tient à garantir sa gratuité, sa laïcité et son obligation. Mais ces trois valeurs, plus que centenaires, sont difficiles à concilier autour de l’enseignement. En effet, des problèmes se posent quant à sa structuration qui avantage certaines classes sociales, à son coût direct ou indirect, son « pistonnage » de l’élite… L’État a conscience de la situation. Il intervient donc pour essayer d’enrailler les déséquilibres et concevoir un système éducatif aux valeurs universelles. On peut ainsi noter la mise en place de structures d’aide et d’accueil, des réformes visant à changer les programmes et l’ordonnance du système (telles, réformes du Bac…), la création de nouveaux parcours diversifiant les orientations possibles, etc. Mais la France reste « championne » (ou « vainqueur ») sur ce sujet des inégalités dans l’enseignement face au pays européens et même mondiaux. Par conséquent, doit-elle copier le modèle de ses confrères pour améliorer le sien ? La France va-t-elle perdre son élite en l’exportant à l’étranger ? A l’inverse, les jeunes étrangers sont-ils toujours autant attirés par le monde culturel français ? Des corps de métiers vont-ils disparaître à cause de jeunes pas assez instruits ? Voilà tant de questions qui sont d’actualité en France et dont les politiciens essayent de répondre en limitant les difficultés.

Il serait intéressant de se demander : en quoi le système éducatif français est-il capable de garantir la réussite de tous les élèves ?

Pour répondre à cet enjeu central, nous verrons tout d’abord comment est organisé le système scolaire avec les différentes politiques, ensuite quels parcours sont mis en place pour chacun et s’ils sont adaptés, enfin les voies d’intégration des cultures, des communautés, des sociétés et des modes de vie.

gagdz.com

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