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Doit-on donner une leçon à l'Éducation française ?
Doit-on donner une leçon à l'Éducation française ?
  • Ce blog débat sur l'aspect et l'organisation actuelle du système éducatif français. De nombreux articles, tournant autour du thème de l'Éducation, abordent plusieurs sujets faisant apparaître les polémiques, discussion, inégalités...
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15 avril 2018

Le numérique est-il trop important dans la vie éducative ?

Il n’est pas nécessaire de rappeler les effets des réseaux sociaux et d’internet, sur la santé de nos enfants et celle d’autrui. Tout le monde sait que ces plateformes sociales font l’objet d’altercations, de harcèlements, de chantages, de compétitions… Mais le phénomène est inquiétant car, de nos jours, le numérique n’a jamais autant été présent dans le quotidien des enfants français. La manifestation des nouvelles technologies se fait d’autant plus tôt chez les jeunes. Il est impressionnant lorsque nous rentrons dans un lieu public le nombreux d’écrans qui s’y trouvent. Mais, il s’agit là d’un phénomène de société dans lequel les jeunes d’aujourd’hui sont engrainés dès leur naissance.

Des méthodes numériques pédagogiques se sont développées au cours de ces dernières années. En effet, elles sont vues rassurantes et ludiques pour les élèves car elles s’inscrivent dans l’air du temps. Les sujets sont donc plus réceptifs et plus investis dans le travail qui leur ai demandé. On trouve, par exemple, la « twictée » qui s’est affirmé dans le secondaire. Elle consiste en la réalisation d’une dictée par une classe, puis à l’envoyer à une autre via le réseau social Twitter® pour qu’elle la corrige. Les résultats sur cette activité montrent des progrès de la part des élèves qui se montrent plus performants en orthographe grâce à une attention toute particulière dans la correction des erreurs. Les opposants à ces méthodes, quant à eux, sont d’avis qu’un retour aux fondamentaux serait d’autant plus efficace et moins coûteux. Il est vrai que ces manières demandent un matériel récent et innovant avec un montant exorbitant.

D’un autre côté, il est choquant que le numérique soit même à la base de la décision des orientations post-bac. Effectivement, des polémiques naissantes sur la sélection des nouveaux étudiants dans les facultés, écoles d’ingénieurs et autres mouvementent notre société. Pour donner un exemple, aux abords de la capitale, dans un centre de l’éducation nationale, « un logiciel informatique va décider du sort » de lycéens. Ses sentences sont aléatoires et sans appel. Il peut décider de l’intégration d’un établissement réputé, d’un autre « moins fameux » ou même leur refuser l’accès total. « Mais derrière ces algorithmes mathématiques, quels critères de sélection sont recherchés ? Les notes ? Pas seulement. Et même les enseignants ne semblent pas savoir ». Il est scandaleux qu’une simple machine puisse remplacer le rôle de professionnels pédagogues formés, entre autres, dans le but d’orienter des élèves.

Si cette alliance numérique/éducation est telle aujourd’hui c’est que la société s’est formatée au principe qu’elle doit évoluer avec son temps pour être au top. La célèbre tradition des devoirs, dans le carnet de texte (l’agenda pour les plus jeunes), se perd de plus en plus. De nos jours, l’éducation nationale met à disposition des élèves des logiciels, comme le glorieux Pronote, sur lequel les sujets trouvent toutes les informations sur leur scolarité. Les élèves prenant leurs devoirs sur un format papier se font rares en ces temps.

En contraste avec les technologies, des méthodes alliant des activités ludiques et artistiques ne permettent-elles pas aux élèves d’exprimer leurs émancipations et sentiments ? Un développement des cours pluridisciplinaires, comme les lycées agricoles en proposent, serait-il une solution ? La musique et le sport : des exercices divertissants et formateur ?

lesechos.fr

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