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Doit-on donner une leçon à l'Éducation française ?
Doit-on donner une leçon à l'Éducation française ?
  • Ce blog débat sur l'aspect et l'organisation actuelle du système éducatif français. De nombreux articles, tournant autour du thème de l'Éducation, abordent plusieurs sujets faisant apparaître les polémiques, discussion, inégalités...
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15 avril 2018

Quelle est la différence entre « être en échec » et « être en difficulté » ?

Lorsqu’un élève peine à obtenir des résultats satisfaisants (voir acceptables) ou qu’il n’y arrive pas, c’est qu’il se trouve être en position de découragement. Il peut y avoir de multiples raisons à cette perte d’envie. Elles dépendent de l’environnement social, du niveau scolaire, du caractère de la personne… Je ne détaillerai pas ces nombreuses causes au cours de cet article. Il existe deux conjonctures de cette démoralisation : l’état d’échec ou l’état de difficulté. Cependant, celles-ci sont très différentes de par leurs caractéristiques. Elles sont ainsi identifiables par l’enseignant ou l’éducateur qui pourra ensuite les résoudre en conséquence. Pour rétablir une volonté scolaire chez le sujet, il ne faut pas les traiter de la même manière. Des réponses adaptées sont propres à chacune et plus ou moins efficaces selon le sujet. Voilà les différents signes de démobilisation classés selon les conjonctures :

Pour approfondir les deux états, la position de difficulté évoque un souci de bien faire de la part de l’élève. Pour cela, il met tout en œuvre pour y arriver, de l’attention au questionnement en passant par la remise en question. Malgré, tous ces efforts, il n’arrive pas progresser dans la matière ce qui pourrait lui faire baisser totalement les bras et ainsi passer en situation d’échec. On ressent, dans les particularités de sa conjoncture, que le temps est essentiel pour lui. Pour résigner à celle-ci, la méthode employée par l’enseignant doit ainsi être ralentie pour laisser au sujet la durée nécessaire à la compréhension du problème ou de la leçon. Un approfondissement est aussi primordial pour éviter que l’élève ne se pose des questions inutiles lui faisant perdre son attention et son temps autour de la problématique.

En revanche, dans l’autre cas le sujet est plus soumis à l’inattention et à la négligence des faits. Il ne manifeste aucune envie d’apprendre et tend son questionnement vers des sujets qui le passionnent plus. Il faut donc, dans ce cas, proposer une alternative à la méthode, en fonction de ses difficultés, pour édifier de nouveaux repères qui lui sont stables et pas inconnus. Il doit pouvoir se retrouver dans ce qu’il apprend, lui permettant de trouver un intérêt à l’enseignement. Les sujets atteints de ces contrariétés scolaires sont-ils plus souvent issus des milieux dits « défavorisés » ?

 

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